Aménagements intérieurs

L’habitacle du bateau est fermé et c’est bien agréable de travailler à l’intérieur alors que, dehors, le froid et la pluie s’installe pour de longs mois.

C’est spacieux et lumineux. C’est presque dommage de fractionner cet espace. Même si il n’y a pas eu de torsions quand nous avions levé le bateau sans sa cabine, les parois internes devraient rigidifier l’ensemble.


Nous entreprenons le montage des parois intérieures en poutrelles de 4 x 6 cm en sapin et les cadres de portes. Les poutrelles n’étant pas des plus droites, il est difficile d’être très précis; il faudra peut être un peu rectifier avant de poser le lambris.


Après avoir peint toute la surface du plafond, nous rhabillons une face des parois avec du contre plaqué marine dans la cuisine, les wc et la douche et du lambris pour le reste.


La pose des gaines électriques, tubes et autres tuyaux n’est pas une mince affaire. Il faut relier entre eux les lampes 48 V, les interrupteurs, les prises 230 V, le tableau de bord, les moteurs, les feux de navigation, les jauges des réservoirs, les tableaux électriques. Mais aussi les tubes en cuivre pour l’hydraulique, les tuyaux PER pour l’eau sanitaire et les radiateurs, et les différents tuyaux des évacuations de toute sorte.


On avait prévu un rail sur toute la longueur de chaque coque ainsi que plusieurs tubes pour passer d’une coque à l’autre. On a vu un peu court, ça passe mais des tubes et des rails plus grands auraient été bien plus avisé.


Après avoir tout bien fixé, et en espérant n’avoir rien oublié, nous allons pouvoir commencer à isoler.

Nous avons opté pour une isolation en ouate de cellulose, parce que nous connaissons le procédé et avons le matériel.

La ouate de cellulose est tout simplement du papier de journal déchiqueté où il a été rajouté du sel de bore qui est ignifuge, anti bactériens, antifongique.

Pour poser l’isolation, il faut une machine à insuffler. Si elle peut se louer facilement, la machine que nous avons utilisée est un exemplaire que nous avions construit et commercialiser dans une autre vie…

Il y plusieurs techniques de pose. Souvent, la ouate est tout simplement injectée dans les parois déjà rhabillées. Mais elle peut aussi être projetée avec de l’eau.

Nos parois étant trop minces pour y introduire un tuyau et la crainte que les vibrations tassent l’isolation à la longue, nous fait choisir la pose projetée.


Pour se faire, il faut avoir une buse qui humidifie la ouate à la sortie du tuyau et une brosse rotative pour enlever le surplus. Deux outils que nous n’avions pas mais qui vont être bricolés vite fait.


Le procédé est assez simple une fois qu’on maitrise les proportions d’eau et de cellulose. Trop humide; ça tombe parterre et trop sec, aussi. Heureusement le produit ne pique pas et n’est pas toxique parce qu’il y en a vraiment partout…


Il n’y a plus qu’a brosser et remettre le surplus dans la machine. Point de gaspillage.


Pose d’un papier ouvert aux vapeurs et on peut finir avec du lambris ou du contre plaqué marine.


Lambris standard acheté, récup’ de palettes et lambris fait maison pour rompre la monotonie. A droite les WC


Les deux cabines, pratiquement identiques


La douche et la partie avant du séjour avec le futur poste de pilotage et sa salade de fils, à droite


Fabrication des cadres en chêne autour des écoutilles.

Isolation terminée, on peut ranger la machine à insuffler et ses accessoires.

Nous avons repris contact avec le transporteur pour lui confirmer que le transport pourra bien avoir lieu fin juin comme prévu même si les travaux ne sont pas complètement terminés. Nous devons donc faire un tri dans nos travaux, ceux qui doivent impérativement être finis avant la mise à l’eau et ceux qui pourrons être fait une fois sur l’eau, après un long repos bien mérité…

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